Le discours
Gradation (nf) : classement dans une série de termes (3 au moins). Il peut s'agir soit d'une gradation ascendante (« Va, cours, vole et me venge » Corneille), soit d'une gradation descendante (« Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre » V. Hugo)
Amplification (nf) : figure fondée sur une gradation entre les termes d'une énumération ou dans la construction d'un paragraphe dans le but de renforcer le propos. Amplifier, c'est « développer les idées par le style » pour « leur donner plus d'ornement, plus d'étendue ou plus de force ». (B. Dupriez, Gradus - Les procédés littéraires)
Euphémisme (nm) : emploi de termes détournés pour atténuer une réalité cruelle ou déplaisante (« Il nous a quitté » = il est mort)
Analepse (nf) : retour sur des événements antérieurs au moment de la narration. (B. Dupriez donne la définition suivante (dans Gradus, les procédés littéraires) : « Dans le déroulement de la narration, on revient en arrière. »)
Emphase ( nf) : désignation de tout ce qui permet de renforcer une image, une idée. (« Dieu est le symbole des symboles»)
Litote (nf) : emploi de termes atténués ou opposés afin de renforcer l'information donnée (« Va, je ne te hais point » Corneille )
Ironie (nf) : figure qui consiste à affirmer les contraire de ce que l'on veut faire entendre (« Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. » Candide , chapitre 3 , Voltaire )
Hyperbole (nf) : Exagération dans les termes employés pour renforcer une réalité (« Condé dont le seul nom fait tomber les murailles » Boileau)
Prétérition (nf) : Formule qui consiste à déclarer qu'on ne dira pas ce que l'on dit » (« J'te raconte pas...