Orlan

Essay by pierrefldHigh School, 10th gradeA+, May 2012

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La place du corps dans l'œuvre d'ORLAN

African Self-hybridation, 2002

Artnet.fr

« Ce qui est important pour moi c'est que mon corps devienne un lieu de débat »

ORLAN

SOMMAIRE

4Introduction :

I - Anticonformisme de l'esthétique 5

a) Conformité de la beauté au siècle des contemporains 5

b) Performances physiques 6

II - Anti-traditionalisme religieux 7

a) Détournement des costumes religieux 7

b) Photographies à caractères pornographiques 9

c) Caricature des religieuses 10

III) Le corps au centre de l'œuvre : une réflexion sociale 12

a) Originalité du « beau » artistique 12

b) Remise en question de la place du corps dans la société………………………………………………………………13

Conclusion : 14

Bibliographie : 16

Webographie : 16

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Introduction :

A travers la vidéo, la sculpture ainsi que la photographie, ORLAN se démarque des autres artistes contemporains. Elle questionne les conventions sociales que l'on nous impose, une ligne de conduite à suivre et remet donc en cause un certain idéal.

ORLAN est une artiste moderne qui suit les tendances esthétiques, ici la chirurgie, pour retranscrire une autre idée du Beau.

ORLAN est une artiste parisienne qui naît en 1947 à Saint-Etienne (Loire). A partir de 1976, sa carrière prend un tournant essentiel. Avec Le Baiser de l'artiste, oeuvre qui marquera le réel début de son travail sur la place du corps, elle devient l'une des premières artistes à mettre en place d'autres critères de beauté. En 1990, elle devient la première artiste à utiliser la chirurgie esthétique et à la détourner à des fins artistiques. C'est à partir de cette époque qu'ORLAN fait de son corps une réelle oeuvre d'art et transforme le bloc opératoire en atelier d'artiste. Elle travaillera sur les standards de beauté français mais aussi sur les standards de diverses ethnies (africaines, colombiennes).

I - Anticonformisme de l'esthétique

a ) Conformité de la beauté au siècle des contemporains

Tout d'abord, pour tenter de comprendre l'oeuvre d'ORLAN, il faut connaître ce qu'est la beauté, par quels moyens contemporains se met-elle en place et connaître les conformités de celle-ci au XXème siècle.

La beauté est un terme complexe puisque ses critères varient selon les époques et selon les populations. Cependant dans le dictionnaire¹ on peut trouver une définition très vaste de ce mot, on nous dit ainsi que la beauté est "caractère de ce qui est beau, de ce qui plaît universellement". Mais que signifie "beau"? Sur le site Crisco, on trouve une définition complète mais qui reste cependant ambiguë. Ainsi on nous expose l'explication suivante "qui cause une vive impression capable de susciter l'admiration en raison de ses qualités supérieures dépassant la norme ou la moyenne".

Quels moyens les contemporains utilisent-ils pour créer le "beau"? On observe un essor de l'utilisation des cosmétiques et de la chirurgie pour rester le plus longtemps possible beau et jeune. De plus, au siècle de la chirurgie, la beauté passe par le corps, ORLAN se place donc en contraste par rapport aux autres contemporains en utilisant le corps à des fins artistiques, dépourvues de beauté au sens social.

Pour notre étude sur la place du corps dans l'oeuvre d'ORLAN et ce qu'elle dénonce, il faut connaître les critères, les normes de beauté au siècle des contemporains. Tout d'abord, au XXème siècle, la population s'intéresse de plus en plus au culte du corps, car celui-ci est devenu l'un des premiers critères de beauté et le premier lieu de critiques dans la société. De nos jours, la société voue un culte profondément ancré à la minceur ou à la maigreur. Pour avoir une idée des différents critères de beauté, nous allons parcourir le XXème siècle:

En 1960, avec l'arrivée sur le marché international de Barbie, les femmes rêvent de corps dit "parfait" (corps maigre, mince) et d'avoir de long cheveux blond. Puis arrive le look à la garçonne. La femme se coupe les cheveux, ne passe plus de temps à se faire belle, elle casse les codes et sort des diktats précédents. Jean Seberg est l'une des meilleures représentantes de ce mouvement (coupe courte, rouge à lèvres rouge foncé, large trait d'eye-liner autour des yeux). L'arrivée de Brigitte Bardot sur le devant de la scène remet en place la mode des cheveux long et silhouette mince.

En 1970, la mode hippie, la femme se libère et casse les stéréotypes. La femme se boucle les cheveux, assume certaines rondeurs. Elle se libère des diktats de la mode.

b) Performances physiques

Elle déjoue le fantasme de perfection et de désirabilité. Ainsi elle soumet son visage à un « devenir-monstre » qui interroge les conditions d'intelligibilité du féminin et de l'humain. 
ORLAN est une artiste hors norme. En effet, elle est la première à réaliser une série d'opération chirurgicale pour la mettre au service de son art. Elle déforme alors son corps au profit de son travail d'artiste

ORLAN est contre la biologie et contre l'origine. Elle dit à travers une interview « Moi je suis né à Saint-Étienne mais à Saint-Étienne c'est le charbon, le chasseur français, la manufacture de bicyclettes et d'armes ». Elle explique alors qu'elle est une artiste ouverte sur la diversité des matériaux. Elle ne veut pas se laisser emprisonner par ses origines.
ORLAN est contre le standard, elle veut se créer une autre identité. Elle a également travailler la chirurgie avec les images dans un autre sens que les habitudes de rajeunissement et d'amélioration.

Elle s'affirme comme la première artiste à avoir travaillé cela. Pour elle, la douleur est quelque chose d'anachronique. Elle veut apporter de la différence, elle dit « la différence est l'acceptation de la différence et le regard sur la différence qui m'intéresse ». Dans ses œuvres, elle a essayer de casser les barrière qui sont dans les têtes de la société entre les sexes, les générations et entre les pratiques artistiques. 


ORLAN s'interroge sur la place du corps dans l'architecture, comment un corps est prit en compte ou au contraire rendu petit, à sa place ou fonctionnel. Elle mesure son corps à l'espace sans pour autant être un décor, elle essai donc d'avoir une attitude assez forte pour faire vibrer l'espace.

II - Anti-traditionalisme religieux

Dans cette partie, qui traitera de la religion, nous allons aborder le sujet des apparats religieux qu'elle utilise pour son Œuvre. On sait, que le costume religieux identifie le porteur, puisqu'en effet, on saura que la femme portant le voile appartient à la religion musulmane, alors que le prêtre portant sa soutane appartient à la religion chrétienne. ORLAN, elle, s'intéresse à toutes les formes de religion, pas seulement d'une. Elle dénonce le fait que, la Religion et toute la communauté qui l'entoure, créée une sorte de pression sur le corps, puisqu'en effet, lors de communions, de réunions, la religion oblige l'orateur à se restreindre à des habits déterminés dont on ne peut violer les caractéristiques. Plus particulièrement, c'est aux pressions faites aux femmes qu'elle s'intéresse.

ORLAN trouve un intérêt spécial à s'attarder sur les apparats religieux. En effet, selon elle, « ils expriment une forme d'idéo encore plus explicite et plus importante que les règles établies par la religion, puisque chaque religion à ses idées, chaque religion à ses habits ».

b) Photographies à caractères pornographiques

Tout au long de son parcours artistique, ORLAN a été menée à travailler sur différents thèmes, comme la religion, les colonies, etc. A partir de ses séries sur l'hagiographie (sainte ORLAN), ses self-hybridation (africaine et précolombienne), et de ses autres séries qui traitent des thèmes de la culture dans le monde, elle montre comment elle rend compte, ou au contraire, comment elle s'oppose aux cultures dont elle s'inspire.

Figure 5 : Le drapé - Le Baroque, 1983

Ce personnage est inspiré directement d'une autre d'ORLAN: « le baiser de l'artiste », par rapport à un texte intitulé « face à une société des mères et des commerçants ». La toute première ligne du texte a fortement touché l'artiste : « Au bas de la croix étaient deux femmes, Maria et Maria Magdalena ». L'une était chrétienne et l'autre était une prostituée. Dans « le baiser de l'artiste », on retrouve deux visages : celui de Saint-ORLAN et celui de la femme libre, qui serait ici comme Maria Magdalena. L'idée de départ était de jouer sur l'ambiguïté de la figure féminine et du désir des hommes et des femmes à l'égard de ces stéréotypes bibliques et sociaux. Elle avoue pourtant que son éducation n'était pas du tout en relation avec la religion. Au contraire, elle est en total désaccord avec la chrétienté. Elle défend l'idée que la religion est unie au pouvoir phallocrate (attitude tendant à assurer et à justifier la domination des hommes sur les femmes). Son personnage Saint-ORLAN dénonce les pays dans lesquels la femme est considérée comme un objet sexuel non libre. La femme es juste, dans certains cas, la mère des enfants et la femme au foyer, comme au XIXème siècle et bien avant, comme le veut la religion.

Avec ses nombreuses performances autour de son personnage (Saint-ORLAN), l'artiste montre à quel point elle critique la religion et ses idées qu'elle trouve dépassées. Pour elle, la femme est libre en tout sens, elle peut montrer son corps à qui veut le voir. Elle peut faire ce qu'elle veut de celui-ci. C'est d'ailleurs pour cela qu'ORLAN a fait toutes ces chirurgies sur son propre corps ; c'était pour dépasser les limites que la religion et la société nous impose.

c) Caricature des religieuses

Récemment, Orlan a travaillé sur la sculpture en « critiquant » la religion. Ce qu'elle veut mettre en avant dans son œuvre, c'est son rapport au corps soumis aux pressions sociales, c'est-à -dire le corps soumis aux idéaux de la société d'aujourd'hui, qui nous « oblige » à suivre une certaine esthétique. Mais aussi le corps par rapport à la religion, où celui-ci est tabou, c'est « scandaleux » de dévoiler son corps. Pour dénoncer cela, ORLAN a sculpté trois figures de plis en résine noire, blanche ou feuilletée d'or. Trois figures complètement nues, qui symbolisent la vierge tellement précieuse à la religion. Elle rend un hommage à toutes ces femmes qui passent leur vie au couvant, qui ne peuvent jouir de leur corps. Étant placées sur des podiums, elles font aussi allusion à tous ces modèles dont la société en font la louange mais qui sont dépourvus de toute humanité, comme s'ils étaient des « machines » servant à être exposés pour être le modèle de la femme idéale. Son œuvre se nomme « Sculpting brushes ». C'est une série de plusieurs sculptures qui se nomme « Bump load », dont « Sculpting brushes » est la première sculpture de la série. ORLAN prête ses traits à cette figure presque mutante qui fait penser à une figure futuriste. La sculpture contient des parties lumineuses qui s'illuminent lors des passages des spectateurs. Mais derrière cette figure se trouve tout un procédé de recherches et d'innovation, qui sont, pour ORLAN, un moyen de se réapproprier une utilisation, trop souvent déshumanisante, de la technologie, au profit d'une imagination libre : l'universalité.

ORLAN utilise la caricature dans ses œuvres, où elle met en avant la religion, pour montrer le côté absurde de celle-ci. En effet, pour elle, la religion prive les femmes de leur liberté, et cela est inconcevable pour ORLAN. La femme doit être l'égal de l'homme, elle ne doit pas être un objet qui sert à la reproduction. Pour ORLAN, la femme a le droit de choisir de materner ou non ; elle a le droit d'avoir une vie sexuelle libre, sans se poser la question de la reproduction. Depuis que le christianisme existe, la femme est placée au niveau « d'esclave », on peut faire ce que l'on veut d'elle, et ORLAN dénonce vivement cela. Elle dénonce toute forme de sexisme, machisme, misogynie, qui sont encrées dans toutes les religions, dans les couleurs de peaux, etc. Pour ce faire, elle utilise le plus souvent la photographie, mais elle réalise aussi des performances. Toute ses séries où elle utilise son personnage qu'elle s'ai créé (Saint-ORLAN), démontre tout ce qu'elle remet en cause dans la religion : elle se montre dans des positions extravagantes en se dénudant, ce qui peut choquer plus d'un mais qui font réfléchir à d'autres. Elle n'utilise pas que son personnage pour dénoncer cela, elle utilise aussi des photographies d'elle avec des mannequins où elle se retrouve toute nue : sa série sur « Body Sculpture » avec son œuvre « ORLAN accouche d'elle m'aime » ou encore « exaltation » ; elle provoque la religion et ses idéaux complètement dépassés qui poussent la femme à se sentir inférieure à l'homme. Dans « exaltation », elle est toute nue, de dos, et nous regarde ; elle saute comme si elle était libre comme l'air ; c'est comme si elle était Ève qui a conscience d'être nue mais qui ne se cache pas, contrairement à l'histoire biblique où elle a honte de son corps. Dans « ORLAN accouche d'elle m'aime », on retrouve l'artiste assise toute nue, accouchant d'un grotesque mannequin, mais elle ne se cache pas pour autant, au contraire, elle ose dévoiler toutes ses parties intimes pour défier la religion.

Dans toutes les œuvres du personnage de Saint-ORLAN, on retrouve cet affront envers la religion. Elle dévoile des parties de son corps tout en revêtant l'habit de la religieuse. Elle fait là une totale caricature des religieuses, en se moquant avec humour de l'idéal que se fixe la religion sur le statut homme/femme et sur ses idées préconçues de la vie que doit avoir une femme.

Figure 7 : Body Sculpture, 1966

III) Le corps au centre de l'œuvre : une réflexion sociale

a) Originalité du « beau » artistique

Pour ORLAN, une belle œuvre n'est pas forcément un bel objet. Une belle œuvre est un objet qui a du sens, qui défend les principes de l'artiste. En ce sens, les chirurgies plastiques d'ORLAN sont « belles », puisqu'elle défend une cause : le droit de la femme à faire ce qu'elle veut de son corps sans qu'on la juge sur son choix. Son corps devient alors le lieu d'une production artistique, où le celui-ci est marqué par les atteintes que la société lui impose. Grâce à la chirurgie, le « beau » est taillé à coup de scalpel, images numériques aux reflets illusoires.

Depuis les années 60, ORLAN a choisi d'utiliser son propre corps comme support pour ses œuvres afin de questionner toutes les pressions que la société lui soumet. Elle se confronte au regard social par ses œuvres qui choquaient à l'époque. Toute son œuvre sera marquée par la volonté de sortir du cadre, de rejeter la vie prévue pour elle par la société.

Son travail sur les codes de l'esthétique baroque donne vie à la monumentale série des Vierges blanches et noires, et aux Vierges dans les garages.

Depuis le début de sa carrière artistique, ORLAN produit des œuvres « laides » pour affronter la société et le regard d'autrui. Dans les années 90, elle découvre un nouveau concept : la chirurgie esthétique, et la met en œuvre dans son travail artistique. Elle commence donc à réinventer son visage en les mettant en scènes dans ses œuvres.

À partir de la fin des années 90, ORLAN travaille sur sa propre image en choisissant de s'approprier les civilisations précolombiennes et africaines. Elle pose avec des costumes et des expressions ridicules.

Figure 8 : Indian Self-hybridation, 2005

Le 21 novembre 1993, ORLAN sa septième opération chirurgicale, où elle se fait poser deux implants, qui normalement, sont implantés au niveau des pommettes pour les rehausser. ORLAN choisit des se les faire poser au-dessus des sourcils. Les deux bosses sur son front lui permettent de mieux affirmer son projet « d'utiliser la chirurgie esthétique d'une manière complètement détournée en employant la technique pour produire quelque chose qui ne soit pas réputé beau ».

ORLAN, par ses opérations chirurgicales, affirme sa position dans la société, et son idée du « beau » artistique qu'elle impose à cette société, qui, elle, ne voit dans les œuvres de l'artiste, qu'une image déformée et laide qui ne correspond pas à l'image qu'elle voudrait voir.

b) Remise en question de la place du corps dans la société ORLAN considère son corps comme une sculpture dans plusieurs installations, photos, performances … Elle l'utilise à des fins artistiques, son corps devient un lieu de production. Dans nombreuses de ses œuvres, l'artiste fait de son corps un lieu de débat public. Dans Le baiser de l'artiste, ORLAN choisit son propre corps afin d'interroger toutes les pressions sociales qu'il subit. Elle revendique un art de l'autoportrait où la question de la représentation cède la place à celle de l'incarnation. A travers cette œuvre, il y a une réelle remise en question des valeurs morales. Elle a toujours utilisé son corps comme matière première de son art et elle le met en scène. C'est dans les années 90, elle s'intéresse aux nouvelles possibilités qu'offre la chirurgie esthétique, et décide de réinventer son visage dans des performances chirurgicales mises en scène comme de véritables fêtes de la chair où la douleur est bannie. Son travail, oscillant entre défiguration et refiguration, interroge l'identité, réinvestit l'iconographie chrétienne et baroque. Avec ses dernières Self-Hybridations, ORLAN s'imprègne des civilisations précolombiennes et teste sur sa propre image les déformations du crâne chez les Mayas, les Aztèques et les Olmèques, le strabisme, les nez postiches portés par les dignitaires Mayas ...

De nouveaux critères de beauté pour des corps mutants, hors des normes actuelles...L'artiste veut apporter de la différence. Dans toutes ses œuvres ORLAN à essayer de casser les barrières qui sont dans les têtes. Elle offre alors une nouvelle vision du corps. ORLAN est une artiste qui invente l'art charnel pour se distinguer du body art, elle s'oppose aux pressions sociales particulièrement les pressions qui concernent le corps.

Conclusion :

ORLAN est et restera une des artistes dont l'œuvre repose uniquement sur son propre corps. Lorsque nous l'avions rencontrée fortuitement à une exposition Parisienne, elle avait parlé d' « un art à la fois fort, mais également fragile » puisque comme elle aime le répéter : « Le jour où corps m'abandonnera, ça sera à mon tour d'abandonner l'Art ». Elle est l'une des seules contemporaines française qui pose les questions fondamentales autour d'un corps dont la société impose un « modèle formaté » et des pressions constantes. De par ses sculptures, ses performances, ses installations, elle tente d'interpeler le spectateur et de le faire réfléchir sur ces questions qu'elle pense essentielles. ORLAN, provocatrice, ne fait pas seulement de son corps l'objet d' « œuvres éphémères » mais tente de vraies transformations au fil des années sur son corps, notamment son visage, comme si celui-ci était la marque même d'une société basée sur l'éphémère et le superficiel.

Biographie :

BAQUE Dominique, BARTELIK Marek, ORLAN, Orlan : Self-Hybridations/Série précolombienne, Paris, Al Dante, 2001, p.159.

COLLECTIF, ORLAN, France, Flammarion, Monographies, 2004, p. 264.

HEYGI Lorand, B.KUSPIT Donald, PHELAN Peggy, Orlan : Le récit, France, Charta, 1er Mai 2007, p. 272.

LINHARES Andréa, « Orlan, l'autoportrait comme oeuvre d'altérité », Psychologie Clinique, Hiver 2004, Volume n°18, pp. 157-176.

Webographie :

ORLAN, Site Officiel d'ORLAN. (En ligne). 2011. (consulté de octobre à novembre 2011). <http://www.orlan.net>

RENAUD Nicolas, Orlan, la chirurgie plastique et « l'art charnel ». In Hors Champ. (En ligne). Octobre 1997. (Consulté en novembre 2011). <http://www.horschamp.qc.ca/9710/emulsion/orlan.html>

TELEMAQUE TIME, Orlan. (En ligne). 2008. (consulté en novembre 2011). >http://telemaquetime.free.fr/Orlan.htm>

Literature to Stand up Strait, 1976

Figure � SEQ Figure \* ARABIC �1� : Le baiser de l'artiste, 1976

Figure � SEQ Figure \* ARABIC �2� : Madone au Garage, 1990

Figure � SEQ Figure \* ARABIC �3� : Le drapé - Le Baroque, 1983

Figure � SEQ Figure \* ARABIC �4� : Robes sans corps : Sculptures de plis, 1983

Figure � SEQ Figure \* ARABIC �6� : Sculpting Brushes, 2009

Figure � SEQ Figure \* ARABIC �9� : Le Drapé - Le Baroque, 1983